Pourquoi le Canada ?
Présentation économique du Canada
Avec un PIB s’élevant à 2 204 md CAD en 2020 (1 454 Md€),le Canada se classe au 10ème rang mondial des pays les plus riches. Comme la plupart des pays, le Canada a connu une forte récession au cours de l’année 2020, estimée à 5.4% du PIB suite à plusieurs années de croissance modérée (3% en 2017, 1.9% en 2018 et 1.6% en 2019).
État fédéral divisé en 10 provinces et 3 territoires très autonomes, l’intégration des régions à l’activité économique reste très inégale puisque l’Ontario et le Québec, les deux provinces les plus dynamiques économiquement, contribuent à elles seules à près de 60% du PIB canadien.
Le pays est très intégré dans le commerce mondial, ayant le 4ème taux d’ouverture parmi les pays du G20 (devant les États- Unis) et poursuivant une stratégie de diversification commerciale à travers la signature d’accords de libre-échange bilatéraux et plurilatéraux : CETA avec l’Union Européenne, CUMSA (nouvel accord avec le Mexique et les États-Unis) ou encore CPTPP avec des pays asiatiques.
Le plus grand partenaire commercial du Canada reste largement son voisin Américain, plus grande puissance mondiale.
- Un climat d’affaires accueillant — Le Canada est le meilleur endroit où faire des affaires parmi les pays du G20.
- Une économie des plus performantes — Au cours de la dernière décennie, le Canada s’est classé en tête du G7 au chapitre de la croissance économique.
- Un accès au marché incomparable — Avec l’Accord économique et commercial global (AECG), les investisseurs étrangers au Canada peuvent profiter d’un accès préférentiel garanti à l’Union européenne (UE).
- Une main-d’œuvre très instruite — Parmi les membres de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), c’est le Canada qui a la main-d’œuvre la plus instruite, la moitié de la population active canadienne ayant terminé des études supérieures.
- Des coûts fiscaux bas pour les entreprises — Les coûts fiscaux globaux des entreprises au Canada sont de loin les plus bas parmi les pays du G7, et 46 % moins élevés qu’aux États-Unis.
- Un environnement de R-D concurrentiel — Le Canada est le pays du G7 où les coûts d’exploitation des entreprises dans les secteurs à forte intensité de R-D sont les plus faibles. Ces coûts sont de 15,8 % inférieurs à ceux des États-Unis.
- La stabilité financière — Selon le Forum économique mondial, le système bancaire canadien est classé parmi les plus solides au monde.
- Un endroit exceptionnel où investir, travailler et vivre — Le Canada figure parmi les pays les plus multiculturels du monde. On y trouve des universités de calibre mondial, un système de soins de santé universel et des villes propres et accueillantes. Selon l’indice « Vivre mieux » de l’OCDE, le Canada arrive au premier rang des pays du G7 pour ce qui est des conditions de vie et de la qualité de vie en général.
L’économie du Canada est développée et diversifiée. Les principales industries sont l’immobilier (14% du PIB), l’industrie manufacturière (10%), la finance et assurance (8%), l’industrie minière et extractive (8%), ou encore la construction (7%). Le pays dispose de larges ressources naturelles lui permettant d’être exportateur net d’énergie : pétrole, zinc, aluminium, nickel et or. Ces ressources font de l’industrie minière et extractive l’une des composantes principales de l’économie du pays.
Le Canada regroupe une diversité de provinces et de territoires dont les spécialisations et les filières à l’export sont différentes. En effet, l’agriculture est particulièrement représentée dans les provinces du centre (Manitoba, Saskatchewan, ouest de l’Ontario), tandis que les filières industrielles et technologiques sont davantage développées dans les provinces côtières (Québec et Ontario à l’Est, Colombie Britannique à l’Ouest). Enfin, certaines provinces telles que l’Alberta, Terre-Neuve-et- Labrador ou encore le Saskatchewan, disposent d’importantes ressources énergétiques et concentrent leur activité économique, notamment à l’export, sur ce secteur.
Compte tenu de sa faible population, le Canada se tourne fréquemment vers l’extérieur afin de trouver de nouveaux marchés. Très ouvert et intégré dans le commerce mondial, le Canada est cependant toujours dépendant de ses échanges avec les États-Unis : les exportations vers son voisin représentaient 73.5% du total des exportations canadiennes en 2020, tandis que 48.8% des importations canadiennes venaient des États-Unis. Les pouvoirs publics, soucieux de réduire cette dépendance, favorisent donc une diversification géographique avec d’autres partenaires comme l’Union Européenne (2ème partenaire avec 10.8% des échanges) et la Chine (3ème partenaire avec 9.5%). Cette stratégie de diversification passe notamment par la signature d’accords de libre- échange bilatéraux et plurilatéraux. Le Canada est actuellement engagé dans 14 de ces accords avec 51 pays, dont les plus importants sont le CUMSA (signé en 2020 avec le Mexique et les États- Unis), le CETA (2017, avec l’Union Européenne), le CPTPP (2018, avec de nombreux pays du Pacifique) ou encore un accord de continuité commerciale avec le Royaume-Uni.
La situation commerciale interprovincial canadienne est également relativement faiblement intégrée. En effet, le Canada est marqué par l’importance de barrières non-tarifaires (réglementaires, administratives, linguistiques) et une faiblesse des flux commerciaux entre ses différentes provinces et territoires. En 2017, les exportations intra-canadiennes ne représentaient ainsi que 36% des exportations totales des provinces : à titre de comparaison, les exportations intra- UE représentaient 59% du total des exportations des États Membres de l’UE en 2019. Voulant donc poursuivre leurs efforts de libéralisation du commerce interprovincial, les pouvoirs publics fédéraux, provinciaux et territoriaux ont conclu un Accord de Libre-Échange Canadien (ALEC) entré en vigueur le 1er juillet 2017. Cet accord vise à réduire les obstacles à la libre circulation des produits, des services, des investissements et de la main d’œuvre à l’intérieur du Canada, ainsi qu’à établir un meilleur accès aux marchés publics et une plus grande coopération réglementaire.
Malgré la crise liée au Covid-19, les perspectives de reprise semblent se confirmer pour 2021. Avant la crise, les estimations plaçaient le Canada sur une trajectoire de croissance relativement faible à moyen terme (1.5%) à cause de facteurs externes (faiblesse de la croissance mondiale et spécialement américaine, la baisse du cours des matières premières) et structurels de l’économie canadienne tels que le vieillissement de la population, et les faibles réserves de productivité dans certains secteurs majeurs de l’économie canadienne (énergie, industrie, agriculture).
Les restrictions sanitaires liées à la pandémie ont entraîné une forte chute de la production et de la consommation au cours de la première moitié de l’année 2020, qui devrait se solder par une récession d’environ 5.8% du PIB. Le gouvernement canadien prévoit toutefois une reprise rapide de l’activité, avec un rebond de la croissance espéré d’environ 5% dès l’année 2021. De la même manière, si le marché du travail canadien connaissait des bons résultats en 2019 (5.7% de chômage) a été durement frappé par la crise et atteignait 13.8% en mai 2020, le taux de chômage est progressivement redescendu à 9.4% en janvier 2021 (à un niveau certes bien plus élevé qu’au début de la crise).
Large territoire mais faible population :
Plus de 80% de la population au Canada (38 millions d’habitants en 2021) est concentrée le long de la frontière avec les EU.
La densité de population est seulement de 3,82 hab/km (2021).
Cependant, le Canada est une porte d’entrée vers un vaste marché :
• Amérique : l'AEUMC représente un marché de 450 millions de consommateurs (Canada, EUA, Mexique)
• Asie : la côte Ouest est largement tournée vers l’Asie Pacifique
• Europe : Accord Économique et Commercial Global (AECG) Canada–UE - Abolition de 90 % des tarifs douaniers - Réglementation plus harmonisée - Ouverture des marchés publics.
• Québec : Porte d’entrée francophone = 51 % du PIB est exporté dont 70 % aux Etats-Unis
• Classé 5ème pays le plus attractif pour les Investissements Directs à l’Étranger en 2017, derrière les États-Unis, l’Allemagne, le Brésil et la Grande-Bretagne (France = 7ème)
• Accessibilité des dirigeants
• 99% des entreprises canadiennes sont des PME / 52% ont moins de 5 salariés
Le Canada en quelques chiffres
Parmi ses autres champs de compétences, citons :
La défense nationale, le commerce interprovincial et international, l'immigration, le système bancaire et monétaire, le droit pénal et les pêches.
Organisés de la même façon que le gouvernement fédéral, les gouvernements provinciaux et territoriaux ont compétence en matière d'éducation, de droits de propriété et de droits civils, d'administration de la justice, de régime hospitalier, de ressources naturelles à l'intérieur de leurs frontières, de sécurité sociale, de soins de santé et d'institutions municipales.
Les Nations Unies classent régulièrement le Canada parmi les pays offrant la meilleure qualité de vie.
Ce classement tient compte du niveau de vie, de la scolarité de la population et de l'espérance de vie. Sa progression vers l'excellence dans le domaine de la créativité culturelle s'explique par sa population multiculturelle et multidisciplinaire.
Comptant près de 38 millions d'habitants, le Canada accueille chaque année plus de 250.000 immigrants. Il tire profit de la diversité de leurs parcours et de leurs créativités, ce qui permet d'enrichir en permanence la culture et la société canadiennes.