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Épidémie Covid-19 : conditions d’entrée en France - 26 janvier 2021
Il convient de distinguer entre le régime de fermeture des frontières, qui implique qu’une attestation de déplacement dérogatoire doit être présentée à l’embarquement (avion ou bateau), des mesures de protection sanitaires (test et quarantaine).
1) Fermeture des frontières
a. Les frontières extérieures à l’espace européen sont fermées
Exception : elles restent ouvertes avec des pays où le virus ne circule pas activement.
Liste actuelle des pays avec lesquels les voyages sont autorisés : Australie, Corée de Sud, Japon, Nouvelle-Zélande, Rwanda, Singapour et Thaïlande. Pour ces pays, l’attestation de déplacement dérogatoire n’est pas nécessaire.
Voir l’arrêté régulièrement modifié identifiant les zones de circulation de l'infection du virus SARS-CoV-2.
Depuis tous les autres pays, une attestation de déplacement dérogatoire est impérative pour embarquer (avion ou bateau).
Il n’y a pas de motif à prouver pour justifier le voyage. Peuvent voyager les personnes listées dans les attestations, en raison soit de leur nationalité, de leur résidence ou de leur statut professionnel :
Attestation en provenance des pays hors espace européen (à télécharger sur le site du Ministère de l’Intérieur : pdf, word et txt) ;
Attestation en provenance du Royaume-Uni (document spécial à télécharger sur le site du Ministère de l’Intérieur : pdf, word, txt).
b. Les frontières intérieures à l’espace européen sont ouvertes
Il n’y a pas d’attestation de déplacement à remplir.
2) Restrictions sanitaires
a. Obligation de présenter un test PCR négatif de moins de 72h avant l’embarquement ou la venue en France
Décret n° 2020-1310 du 29 octobre 2020 prescrivant les mesures générales nécessaires pour faire face à l'épidémie de covid-19 dans le cadre de l'état d'urgence sanitaire
L’obligation de présenter le résultat négatif d’un test PCR avant le départ est étendue à tous les voyageurs de plus de 11 ans, sans considération du pays de provenance ou de leur nationalité.
S’agissant du transport aérien ou maritime, l’embarquement est refusé. S’agissant de transport routier, un renforcement des contrôles aux frontières françaises a été annoncé.
b. Voyageurs hors espace européen : quarantaine de 7 jours lors de l’arrivée en France
Pour rappel, l’espace européen comprend: Union européenne, Andorre, Islande, Liechtenstein, Monaco, Norvège, Saint-Marin, Saint-Siège et Suisse. La quarantaine, dite parfois « isolement », est soit volontaire (engagement sur l’honneur) soit obligatoire.
Olivia RICHARD, collaboratrice de Robert del PICCHIA
→ Quarantaine « volontaire »
Pour pouvoir embarquer, les voyageurs, français ou étrangers, s’engagent à respecter un isolement volontaire de sept jours après leur arrivée en France métropolitaine et à réaliser, au terme de cette période, un examen biologique de dépistage virologique (PCR).
Tout voyageur de 11 ans et plus doit présenter à la compagnie de transport et aux autorités de contrôle à la frontière une déclaration sur l'honneur (pdf, word ou txt) attestant :
- qu'il ne présente pas de symptôme d'infection à la covid-19,
- qu'il n'a pas connaissance d'avoir été en contact avec un cas confirmé de covid-19 dans les quatorze jours précédant le voyage,
- qu'il s’engage sur l’honneur à se soumettre à un test ou un examen biologique de dépistage virologique de détection du SARS-CoV-2 à son arrivée en France.
- qu’il s’engage sur l’honneur à s’isoler pendant 7 jours puis à se soumettre à un nouveau test PCR à l’issue.
Pour les personnes pouvant bien présenter un test PCR négatif avant le départ, la quarantaine de 7 jours qu’elles s’engagent à faire en arrivant en France est réalisée dans le lieu de leur choix.
Si aucun test PCR n’a pu être réalisé, la quarantaine est alors obligatoire.
Déclaration à remplir pour les enfants de moins de 11 ans : pdf, word, txt. → Quarantaine « obligatoire »
Dans certains pays, il n’est pas possible d’obtenir le résultat négatif d’un test PCR moins de 72 heures avant le départ.
Un « laissez-passer sanitaire » peut être délivré par les autorités diplomatiques et consulaires françaises. Mais un « motif impérieux » pour se rendre en France doit alors être justifié.
Si le laissez-passer est accordé, le voyageur sera testé à son arrivée sur le territoire français et c’est l’État qui désignera, « le cas échéant » son lieu de « septaine ». Un nouveau test PCR est réalisé à l’issue.
Olivia RICHARD, collaboratrice de Robert del PICCHIA